RÉFECTOIRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. a) Ca 1120
refraitur « local où se réunissent les membres d'une communauté religieuse pour prendre leur repas » (
Benedeit, St Brendan, éd. I. Short et B. Merrilees, 697);
ca 1200
refectoir (
Dialogue Grégoire, 87, 19 ds T.-L.,
s.v. refretoir);
b) 1769 (
Le Sage, Le Géographe parisien, t. II, p. 219 cité ds
Havard:
réfectoires pour les soldats). Empr. au lat.
refectorium, neutre subst. de l'adj.
refectorius « qui restaure » (de
reficere « refaire » et « redonner des forces », v.
réfection), att. dep. le
vies. pour désigner la salle à manger d'un monastère (v.
A. Souter, Glossary of later Latin). En fr. le mot est att. avec des graph. très variées jusqu'au
xvies., montrant une hésitation sur le suff. et dans le traitement du groupe
-ct-, une attraction paron. de
rafraîchir* expliquant peut-être le
-r- des formes comme
refraitur, v.
FEW t. 10, p. 188.