RÉFECTION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Mil.
xiies. fig. « réconfort moral » (
Psautier de Cambridge, éd. Fr. Michel, 22, 2: sur
ewes de refectiun [aquas refectionis] nurrid mei), seulement dans des trad. de la Bible;
b) 1393 « nourriture, repas » (
Ménagier de Paris, éd. G. E. Brereton et J. M. Ferrier, p. 136), « un peu vieux et bas, semble plus en usage dans les maisons Religieuses que dans le monde poli » (
Rich. 1680);
2. 1332 « action de refaire, de restaurer quelque chose » (
Cart. de S. Evroul, B.N. l. 11056, f
o175a ds
Gdf. Compl.). Empr. au lat.
refectio (de
reficere « refaire » et « rétablir, redonner des forces ») « réparation d'édifice », et « réconfort, nourriture », empl. par les aut. chrét. dans le domaine spirituel,
aqua refectionis désignant l'eau du baptême.