RÉDUCTEUR, -TRICE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. I. Adj.
1. 1542 « qui ramène »
la Fortune reductrice (
Deroziers, tr. Dion Cassius, l. LIV, ch. 99 [212 r
o] ds
Hug.), attest. isolée;
2. 1835 chim. (
Ann. chim. et phys., 2
esérie, LIX, p. 284);
3. 1875 « qui réduit, opère une réduction » (
Lar. 19e).
II. Subst.
1. a) 1575 « celui qui réduit les fractures et luxations » (
Paré,
Anat., XIII, 4 ds
Œuvres, éd. J.-F. Malgaigne, t. II, p. 301), attest. isolée;
b) 1842 « appareil servant à réduire les fractures et luxations » (
Ac. Compl.);
2. a) 1813 « appareil distillateur propre à réduire le titre de l'esprit-de-vin » (
Descript. des brev., 1
resérie, t. X, p. 91 ds
Darm., p. 48), attest. isolée;
b) 1904 « appareil permettant de réduire avec précision les dessins, les gravures... » (
Nouv. Lar. ill.);
c) 1927
réducteur de vitesse (
Champly,
op. cit., t. 4, p. 167);
d) 1935 électr.
réducteur de potentiel portatif (
Catal. instrum. chir. (Collin), p. 338);
3. 1870 psychol. (
Taine,
Intellig., t. 1, p. 3);
4. 1876 chim. (
A. Wurtz,
Dict. chim., t. 2, vol. 2, p. 396: c'est généralement l'oxyde de carbone qui agit comme
réducteur). Empr. au lat. d'époque impériale
reductor « celui qui ramène; qui rétablit, restaure » formé sur
reductum, supin de
reducere, v.
réduire.