RÉCONFORTER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 trans. « redonner du courage, consoler » (
St Alexis, éd. Chr. Storey, 390);
ca 1170 réfl. (
Marie de France,
Lais, éd. J. Rychner,
Milun, 154); déb.
xves.
en soy reconfortant « en cherchant un réconfort » (
Quinze joies de mariage, éd. J. Rychner, Prol., 98, p. 3), hapax de sens; 1893
id. « qui constitue un réconfort moral »
lecture réconfortante (
DG);
2. ca 1170 trans. « redonner des forces physiques » (
Marie de France,
op. cit.;
Deux amanz, 115); 1845 réfl. (
Besch.); 1875 adj.
breuvage réconfortant; subst.
prendre des réconfortants (
Lar. 19e). Dér. de
conforter*; préf.
re-*;
cf. lat. médiév.
reconfortare (
xies.
Fulbert de Chartres ds
Blaise Latin. med. Aev.).