RÉCEPTEUR, -TRICE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. Subst.
a) 1845-46 (
Besch. Suppl.:
Récepteur. Se dit d'une machine, d'un vase qui est destiné à recevoir des eaux surabondantes);
b) 1859 « appareil de télégraphie électrique » (
Année sc. et industr., 1860, p. 239);
c) 1874 (E.
Boutroux,
Contingence, p. 125: Or, malgré leur rôle de
récepteur général, les cellules du cerveau ne présentent, comparées aux autres cellules, qu'une différence de degré);
2. adj. 1859
appareil récepteur (
Année sc. et industr., 1860, p. 237). Dér. du lat.
receptum, supin de
recipere « recevoir » (v. ce mot). L'anc. lang. avait
receteur « recéleur » (
xiiies.,
Philippe de Beaumanoir,
Coutumes Beauvaisis ds T.-L. −
xves., v.
Gdf. et T.-L.) et également
receptateur «
id. » (
xives.-
xvies., v.
Gdf. et
FEW t. 10, p. 146) tous 2 dér. de l'anc. verbe
receter, v.
receptable.