RÉBELLION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1250 [ms. fin
xiiies.] Lille « action de se révolter contre une autorité »
apierte rebellion (ds
Statuts d'hôtels-Dieu, éd. L. Le Grand, Paris, 1901, p. 89); spéc. 1664 dr. pénal
faire rébellion (
Molière, Tartuffe, V, 4);
2. 1326 « ensemble de rebelles »
abattre la rebellïon (
Vie de St Grégoire, 1348 ds T.-L.);
3. 1370-72 fig. « refus de se soumettre » (
Oresme, Ethiques, I, 21, éd. A. D. Menut, p. 144, note 7: en celui qui est fort, yre, couardie, hardiesce ne font nulle
rebellion contre raison). Empr. au lat.
rebellio « reprise des hostilités; révolte ».