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RÉALISTE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. A. 1599 philos., subst. (Marnix de Sainte-Aldegonde, Des différens de la religion, t. 1, f o376 v o: Thomistes, Scotistes, Occanistes, Nominalistes, et Réalistes); 1869 adj. (Littré). B. [1796 art et litt. (s. réf. ds Bl.-W.3-5, peut-être d'apr. Larch. 1872: « Réaliste [...] Rétif de la Bretonne a employé ce mot dans une critique littéraire de son Monsieur Nicolas; il parle des réalistes du jour »)] 1. 1837 litt., adj. et subst. (G. Planche, Du théâtre moderne en France ds R. des deux mondes, t. 10, 1837, p. 501 ds E. B. O. Borgerhoff, « Réalisme » and kindred words, in P.M.L.A. t. 53, 1938, pp. 840-841: cette conséquence extrême du principe des réalistes; p. 503: poètes réalistes); 1852 (G. de Nerval, Nuits d'octobre ds La Bohême galante, éd. J. Marsan, 1926, p. 124 et 168: l'intelligence réaliste de nos voisins [les Anglais] ... le métier de réaliste est trop dur à faire); 2. 1852 art, subst. (Feuilleton d'Aristophane, 26 déc. ds P. Martino, Le roman réaliste sous le Second Empire, Paris, 1913, p. 76: je suis un réaliste [paroles prêtées à G. Courbet dans un texte satirique]); 1855 (G. Courbet, loc. cit.); 1855 adj. (G. Planche, Ét. sur l'école fr. (1831-1852), t. 2, p. 294 [chapitre sur le Salon de 1852]: l'école réaliste qu'a voulu fonder l'auteur des Demoiselles de village [Courbet]); 1855 (Sand, Hist. vie, t. 4, p. 468: l'art, quelque réaliste qu'il se fasse); 3. 1855 subst. « celui qui a le sens des réalités » (Id., Corresp., t. 4, p. 77: la spéculation [...] cette réaliste par excellence); 1856 adj. « qui a le sens des réalités » (J. Simon, Relig. natur., p. 365: notre société réaliste); 1888 adj. « qui témoigne du sens des réalités » (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Infirme, p. 750: supposition, moins poétique et plus réaliste); 4. av. 1872 « qui dépeint les aspects vulgaires du réel » (Th. Gautier, s. réf. ds Lar. 19e: pièces réalistes, représentant [...] les ennuis de la journée). A empr. au lat. médiév. realista (ca 1475, Petrus Nigri, Clipeus Thomistarum, éd. Venise 1504, f o46 v oB ds C. Prantl, Geschichte der Logik, t. 4, p. 222: prima [opinio] est nominalium [...] secunda opinio est realistarum); dér. de realis (réel*); suff. -ista (-iste*). Cf. le lat. médiév. reales, subst. plur. « réalistes (p. oppos. à nominalistes) » (xiies. ds Du Cange, s.v. Nominales), d'où le m. fr. reaulx (déb. xvies., Pronostication d'Habenragel, chap. 12 ds Anc. poésies fr., t. 6, p. 35). B dér. sav. de réel*, d'apr. le lat. médiév. realis; suff. -iste*.