RÂBLE1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1246
roaule « râteau sans dents » ici, utilisé pour retirer la vase des fossés (
Lett. du Ctede Bar, Moreau 166, f
o199 v
o, Richel. ds
Gdf.); 2
emoit.
xiiies.
rouable « tire-braise » (
De Jouglet ds
Montaiglon et
Raynaud,
Rec. des Fabliaux, t. 4, p. 124); 1388
reable employé pour nettoyer les rues (
Ord. concern. les bouchers, Arch. mun. Dijon ds
Gdf.); 1401
raable (
Comptes de l'hôt. des R. de Fr., p. 151, Douët d'Arcq,
ibid.: Deux
raables et une pele de fer); 1680
râble outil de plombier (
Rich.); 1721 sal.
rouable (
Trév.);
2. 1505 mar.
rable p. anal. de forme (doc. ds
Drot,
Anc. minutes notaires Yonne, p. 432). Du lat.
rutabulum « fourgon de boulanger, râble ».