RUTILANT, -ANTE, part. prés. et adj.
Étymol. et Hist. 1. 1495 « qui brille d'un vif éclat » (J.
de Vignay,
Miroir historial, éd. 1531, XXV, 42 ds
Delb. Notes mss: la comete plus
rutillante que la coustume), att. aux
xveet
xvies.; à nouv. en 1819 (
Boiste);
2. a) 1546 « d'un rouge éclatant » (J.
de Gaigny,
Sermons de Guerricus, 88 r
ods
Delb. Notes mss:
rutillante et resplendissante rougeur), att. au
xvies.; à nouv. en 1838 (
Michelet,
Journal, p. 264: cheveux [...] d'un brun
rutilant);
b) 1789 chim. (
Brisson,
Traité élém. des principes de phys., t. 2, p. 39 ds
Littré: [le gaz nitreux] devient
rutilant); 1789
vapeurs rutilantes (
Lavoisier,
Chim., t. 1, p. 249: le gaz nitreux s'échappe sous la forme de vapeurs
rutilantes). Empr. au lat.
rutilans « brillant, éclatant (or, armes); roux (cheveux) », part. prés. adj. de
rutilare (
rutiler*).