RUDESSE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1271 « dureté » (
Rutebeuf,
Ste Elysabel, éd. E. Faral, J. Bastin, t. 2, p. 165);
ca 1355 « qualité de ce qui est brut, non dégrossi » (
Bersuire, f
o7 ds
Littré);
2. 1372-74 « ignorance » (
Oresme,
Politiques, éd. A. D. Menut, 57b);
3. 1538 « qualité de ce qui est désagréable à voir, entendre, lire » (
Est.);
4. 1567 « qualité de ce qui est pénible à supporter (du temps) » (
Amyot,
Philop., 30 ds
Littré);
5. 1580 « état de ce qui est rude au toucher » (B.
Palissy,
Disc. admir., 344). Dér. de
rude*; suff.
-esse1*.