ROYALTY, -IES, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1865
droit de royalty « droit d'exploitation de minerais accordé par le souverain à un particulier contre une redevance » (L.
Simonin,
Une visite aux mines de Cornouailles [1862], p. 366 ds
Rey-
Gagnon Anglic.); d'où 1897 subst. fém. plur.
royalties (P.
de Rousiers,
Le Trade-unionisme en Angleterre, 206 ds
Höfler Anglic.: Les
royalties sont des redevances payées par les compagnies concessionnaires de mines au propriétaire du sous-sol, au landlord); 1951 (
Lar. mens., p. 728c,
s.v. Iran);
2. a) 1910
royalty « redevance due à un éditeur, à un auteur » (
Vocabulaire technique de l'éditeur ds
Höfler Anglic.), alors que
droits d'auteur est préconisé par le Comité d'étude des termes techniques français,
cf. Sciences, nov.-déc. 1959, p. 86;
b) 1947 « redevance due au propriétaire d'un brevet » (
Daninos,
Les Carnets du bon Dieu, p. 130 ds
Quem. DDL t. 13). Mot angl.
royalty « royauté » 1398 ds
NED:
roialte, empr. à l'a. fr.
roialté, royauté*, empl. au plur. « droit régalien » av. 1400,
ibid.: royaltez, puis « prérogative accordée par le souverain » 1483,
ibid.: roialtie, spéc. pour les mines 1580:
royalties, puis « redevance payée par l'exploitant au propriétaire d'une mine » 1839,
ibid.: royalty et « droits d'auteur » 1857 ds
NED Suppl.2:
royalty, « droits versés à l'inventeur pour l'utilisation de son brevet » 1864 ds
NED: royalties.