ROUVRIR, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1175 intrans. « s'ouvrir à nouveau; se dilater (en parlant du cœur sous l'effet de la joie) » (
Benoît de Ste-
Maure, Chron. ducs de Normandie, 32390 ds T.-L.);
2. 1547 trans.
r'ouvrir [
des muys] (
Archit. de Vitruve, 109 d'apr.
R. Vaganay ds
Rom. Forsch. t. 32, p. 156);
3. 1575 réfl. en parlant d'une cicatrice (
Paré,
Œuvres, éd. J.-F. Malgaigne, t. 2, p. 310b); 1667 trans. au fig. (
Racine, Andromaque, II, 2: Je sçay que vos regards vont
rouvrir mes blessures);
4. 1874 intrans. forme pop.
r'ouvrir en parlant d'un établissement fermé (
Le J. amusant, 21 nov., 6c ds
Quem. DDL t. 17). Dér. de
ouvrir*; préf.
re-*.