ROUVER(A)IN,(ROUVERIN, ROUVERAIN) adj. masc.
Étymol. et Hist. 1676
fer rouverin, rouvrin (
Félibien, p. 191, 728); 1690
fer rouverain (
Fur.). Prob. issu, p. assimil., de l'adj. a. fr.
rouvelain « rougeâtre, rouge » (
xives.,
Bible, prem. liv. des
Rois, XV, ms. Ste Gen. ds
Gdf.:
rouvelains de visage), dér., à l'aide du suff.
-ain* (fréq. confondu avec
-in*,
Nyrop t. 3, § 263, 4
o), de l'adj. a. fr.
rouvel «
id. » (fin
xiiies.,
Jean de Meun,
Testament, 771 ds
Rose, éd. Méon, t. 4, p. 39), du lat.
rubellus « tirant sur le rouge ». De
rouvel, est antérieurement dér. l'adj. a. fr.
rovelent, rovelant « rouge (d'un visage) » (
ca 1200,
1reContin. de Perceval, éd. W. Roach, mss EM, 7283, t. 2, p. 215; 1216,
Angier, trad.
Vie St Grégoire, 1431 ds T.-L.; suff. a. fr.
enc [du germ.
ing] altéré en
-ent, -ant,
Nyrop t. 3, § 362-363).
Fer rouverain, en raison de la couleur du métal sous l'effet de la chaleur.