ROUTIER1, -IÈRE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1200 [ms.
xiiies.] adj.
rotier « qui parcourt les routes (en volant) » (
Les Loh., Richel. 1461, f
o113a ds
Gdf.); 1
remoit.
xiiies. subst. (
Dou conte Symon de Crépy, éd. E. Walberg, p. 46, vers 33), a suivi la même évol. sém. que
route*;
a) subst. 1573
routier « celui qui sait bien les routes, pour avoir souvent voyagé » (
Du Puys); spéc. 1765 « conducteur de voitures publiques (en Hollande) » (
Encyclop. t. 14); 1950 « conducteur de poids lourds » (
Lar. mens., août); d'où 1970 « restaurant où se retrouvent ces conducteurs » (
Autojournal, 8 oct. ds
Gilb. 1980);
b) adj. 1829 « relatif à la route »
carte routière (
Hugo,
Orient., préf., p. 5);
2. 1484 subst. masc. mar.
routier « indicateur de navigation » (
Pierre Garcie,
Grant Routier [titre]);
3. 1928 scoutisme (J.
Droit,
Le Loup bavarde, p. 210);
4. 1964 subst. fém.
routière « voiture faite pour la route » (
Lar. encyclop.). Dér. de
route*; suff.
-ier*, -ière.