ROULURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1742 « maladie des arbres » (
Comptes Manoir Rouen, 526 ds
IGLF: bois de chesne dur sans nœuds vicieux,
roulures ny aubier poury);
b) 1812 « état de ce qui est enroulé sur lui-même » (
Mozin-
Biber t. 2);
c) 1874 « manière de réunir entre elles des pièces métalliques » (
A. Mangin, Journ. offic., 14 sept., p. 6976, 1
recol. ds
Littré Suppl.);
2. a) 1867 « personne méprisable, prostituée de bas étage » (
Delvau, p. 432);
b) 1876 « personne qui a beaucoup roulé par le monde » (
Huysmans, loc. cit.). Dér. de
rouler*; suff.
-ure*.