ROULETTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. 1. 1119
reuëlette « petite roue » (
Philippe de Thaon, Comput, éd. I. Short, 131); 1406-42
rouellette de brouette (Béthune
ap. La Fons, Art. du Nord, p. 150 ds
Gdf.); en partic.
a) 1680 « petite roue tournant en tous sens, fixée sous le pied d'un meuble » (
Rich.); 1813 fam. [
aller]
comme sur des roulettes (
Désaugiers, Brazier et
Merle, Monsieur Croque-Mitaine, p. 7 [Barba] ds
Quem. DDL t. 19);
b) 1875
patin à roulettes (
Lar. 19e);
2. technol.
a) 1680 reliure (
Rich.);
b) 1866 grav. (
M. Lalanne, Grav. eau-forte, p. 72);
c) 1904 cordonn. (
Nouv. Lar. ill.);
d) 1964 « fraise du dentiste » (
Lar. encyclop.);
3. 1689 « chaise à 2 ou 3 roues, poussée par un homme, dans laquelle on se promenait en ville » (
Dangeau, Journal, t. III, p. 36 ds
Havard t. 4);
4. 1874 « bureau d'octroi mobile » (Maxime
du Camp, Rev. des Deux-Mondes, 1
erfévr., p. 521 ds
Littré Suppl.).
II. 1. 1615 « nom ancien de la cycloïde » (
Mersenne d'apr.
Pascal, Hist. de la roulette ds
Œuvres compl., éd. L. Lafuma, p. 117); 1875 géom. « courbe de nature quelconque, roulant sur une courbe fixe » (
Lar. 19e);
2. 1933
méthode des roulettes (
Lar. 20e).
III. 1726 jeux
joüer à la Roulette (
Mercure de France, avr., p. 845). Dér. de l'a. fr.
ruele, roele « petite roue », v.
rouelle; suff.
-ette, v.
-et.