ROSETTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. 1. Ca 1225
rosete « petite rose » (
Reclus de Molliens,
Miserere, 196, 9 ds T.-L.);
2. 1298 « ornement en forme de petite rose » (
Pièce justif., A 144 ds J. M.
Richard,
Mahaut, comtesse d'Artois et de Bourgogne, p. 382);
3. 1727
diamants rosettes (
Nouv. archives de l'art fr., p. 289);
4. 1752 horlog. (
Trév.);
5. 1765 « nœud formé de boucles qu'on peut détacher en tirant sur les bouts » (
Encyclop.);
6. 1820 « en reliure, fer à dorer » (
Lesné,
La Reliure, p. 217 ds
Littré);
7. 1830 « insigne de certains ordres civils ou militaires qui se porte à la boutonnière » (
Balzac,
Adieu, p. 6);
8. 1771
fleur en rosette (
Trév.); 1812
feuilles en rosette (
Mozin-
Biber); 1817 « bouquet de petites feuilles terminant la tige d'une mousse » (
S. Gérardin,
Dict. raisonné de bot., Paris, Dondey-Dupré);
9. 1938 « saucisson sec de la région lyonnaise » (
Mont.-
Gottschalk).
II. 1. 1576 « cuivre rouge » (
Bodin,
Républ., VI, 3 ds
Hug.);
2. 1589 « sorte d'encre rouge » (
Doc. ds
Sté archéol. de Lorraine, 1859, p. 242). I dimin. de
rose1*; suff.
-ette (
-et*). II dér. de
rose2*; suff.
-ette (
-et*).