ROSE-CROIX, subst.
Étymol. et Hist. 1. a) 1623 fém. « confrérie secrète et mystique d'Allemagne » (
G. Naudé,
Instruction à la France sur la vérité de l'hist. des frères de la Roze-Croix [titre], Paris);
b) 1671 masc. « membre de cette confrérie » (
J. Chapelain,
Lettres, éd. Ph. Tamizey de Larroque, t. 2, p. 763a);
2. 1648 « membres de diverses sociétés ésotériques, plus ou moins mystiques » (
Scarron,
Le Virgile travesti, I ds
Littré);
3. 1825 ,,titre d'un grade de la franc-maçonnerie, supérieur à celui de maître`` (
Quentin Maçonn.). Trad. de l'all.
Rosenkreuzer « membre de la Rose-Croix », confrérie formée au
xviies., et dont le n. remonterait à celui de Christian Rosenkreuz, personnage mythique qui aurait vécu de 1378 à 1484, et qui a été rendu célèbre par des ouvrages parus à partir de 1614 (v.
Riffard Ésotérisme 1983 et
GDEL).