ROQUET, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1616 « petit chien à oreilles droites » (
Songe ds
Var. hist. et litt., t. 4, p. 24); 1625 (
La Muse Normande de David Ferrand, éd. A. Héron, I, 49);
b) 1739
comme un roquet qui aboie « se dit d'un homme sans valeur qui profère des paroles insultantes » (
Voltaire, Lettre Berger, 16 févr. ds
Littré);
2. 1752 « individu hargneux, envieux et médiocre » (
Id., Lettre à MmeDenis, 1082, 22 mai ds
Rob., s.v. gueule, citat. 9). Prob. dér. du verbe dial.
roquer (
roquentin*) d'où sont aussi issus
roké « rainette » en usage dans le Pas-de-Calais et
roké « crécelle » att. dans le Nord (v.
FEW t. 10, p. 449b); suff.
-et*.