RONDIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1387 « sorte de tonneau » (E.
de Fréville,
Mém. sur le comm. mar. de Rouen, t. 2, p. 156: tonnel ou pipe ou tout autre
rondin);
2. a) 1391 « morceau de bois rond » (
Registre criminel du Châtelet, éd. Sté des Bibliophiles fr., t. 2, p. 18: un gros baston par maniere de
rondins [...] baston de
rondin);
b) 1532 [et non 1526] « morceau de bois de chauffage rond et court » (
Ch. de Bourdigné,
Légende de MePierre Faifeu, éd. F. Valette, p. 17: souches, boys,
rondins, torches);
c) 1676 plomb. « cylindre de bois » (
Félibien, p. 727);
d) 1701 « gros bâton » (
Fur.,
s.v. rondiner: donner à quelcun des coups de
rondin); 1718 (
Ac.);
e) 1843 « tronc d'arbre employé dans les travaux de construction ou dans les tranchées » (
Gautier,
Tra los montes, p. 113: pavillon [...] bâti en
rondins); 1872 (
Viollet-
Le-
Duc,
Archit., p. 179);
3. 1749 « coussin cylindrique placé sur un fauteuil » (
Mém. de la Sté de l'hist. de Paris, 1899, p. 43: le dossier et
rondin [d'une duchesse]). Dér. de
rond1*; suff.
-in*.