ROMANCER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1210 « écrire, composer en langue vulgaire » (
Raoul de Houdenc, Meraugis, 4334 ds T.-L.);
2. 1585
romanser « composer des romans dans le genre médiéval » (
Du Verdier, Bibliothèque, p. 515 ds
La Curne);
3. av. 1681 « transformer des faits réels à la manière d'un romancier » (
Patru, Esclaircissemens sur l'histoire de l'Astrée, éd. 1783 ds
Œuvres div., t. 2, p. 499: toutes les histoires de l'Astrée ont un fondement véritable: mais l'Auteur les
a toutes
romancées, si j'ose user de ce mot); 1840
souvenirs légèrement romancés (
Sainte-
Beuve ds
R. des Deux Mondes, t. 22, 1
ermai, p. 382). Dér. de l'a. fr.
romanz (
roman1*); dés.
-er.