ROGNURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. a) [Fin
xies.
rodognedures « ce qui tombe d'une chose qu'on rogne » (
Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, n
o907)]; fin
xiies.
roignëure « tonsure » (
Sermons St Bernard, 137, 14 ds T.-L.); 1246
rognëure «
id. » (
Gossuin de Metz,
Image du monde, ibid.; lire
Rom. XXI et non XXIV); 1306
rongneure « ce qui tombe d'une chose qu'on rogne » (
Joinville,
St Louis, éd. N. L. Corbett, § 409); 1636
rognure (
Monet);
b) fig. 1611
rongneure « fragment détaché d'un tout » (
Cotgr.); 1740-55 « parcelle de territoire enlevée au pays dont elle faisait partie » (
Saint-
Simon,
Mémoires, II, 321 ds
DG). Dér. de
rogner1*; suff.
-ure*.