ROGATON, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1367 « semonce, convocation » (Arch. JJ 97, pièce 503 ds
Gdf.: porteur de cemonces et de
rogatons) − 1375, Arch. JJ 107, pièce 311,
ibid.:
rogatum); puis « requête, relique, placet présentés à quelqu'un pour obtenir quelque chose » le plus souvent dans l'expr.
porteur de rogatons 1534 (
Rabelais,
Gargantua, éd. R. Calder, chap. I, ligne 20);
2. 1660 « paperasses » (
Oudin Fr.-Esp.); 1668 « objet sans valeur » (
Molière,
Avare, II, 2); spéc. 1649 « bribes de nourriture » (
Richer,
Ovide bouffon, p. 78); 1740 (
Ac.: On appelle aussi,
Rogatons, Des mets communs, ou des mets réchauffez). Mot lat.
rogatus, -us « demande, sollicitation », formé sur le supin
rogatum de
rogare « interroger, questionner » francisé en
-on.