ROGATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1355 antiq. romaine
rogacion (
Bersuire,
Tit.-Liv., ms. Ste-Gen., f
o368a ds
Gdf. Compl.); à nouv. 1701
rogation (
Fur.);
2. fin
xives.
rogacion « prière » (ds
Roques t. 2, I, 10592); surtout empl. au plur. fin
xives. [ms.]
rogacions (extrait d'un ms. messin, éd. P. Meyer ds
Romania t. 15, p. 178). Empr. au lat.
rogatio, -onis « demande » spéc. « demande adressée au peuple au sujet d'une loi à voter, proposition, projet de loi », également « prière, sollicitation, requête » d'où le b. lat. eccl. au plur. « supplications, processions en prières »
ves. ds
Blaise Lat. chrét., formé sur le supin
rogatum de
rogare « interroger, questionner ». Au sens 2
cf. la forme
ruvaisun 1119 (
Philippe de Thaon,
Comput, éd. E. Mall, 3433) − 1611,
Cotgr.:
Roüaisons, répertorié par
Ac. Compl. 1842.