ROCAMBOLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1680 bot. (
Rich.);
2. 1705 au fig. « attrait piquant de quelque chose » (
Leven de Templery,
Le Génie et la politesse de la lang. fr., 130 ds
Brunot t. 4, p. 502);
3. a) 1850 « objet sans valeur, chose futile » (
Flaub.,
Corresp., p. 260);
b) 1860
et toute la rocambole « et tout le reste » (
Goncourt,
Ch. Demailly, p. 350);
c) 1866 « plaisanterie démodée » (
Villars,
Les Précieuses du jour, Paris, p. 36 ds
Klein Vie paris., p. 198). Empr. au sens 1 à l'all. région.
Rockenbolle, comp. de
Rocken, forme anc. de
Roggen « seigle » et de
Bolle « oignon » (
FEW t. 16, pp. 732-733).