RIXDALE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1619
richetale (Cl.
d'Esternod,
L'Espadon satyrique, éd. F. Fleuret et L. Perceau, p. 7); 1626
richedale (
Variétés hist. et littér., éd. É. Fournier, t. 1, p. 327, 331); 1677
rixdalle (
Solleysel,
Nouv. méthode pour dresser les chevaux [trad. de l'angl.], Paris, p. 53). Empr. au néerl.
rijksdaalder, rijksdaler, comp. de
rijk « Empire, royaume » et de
daalder « thaler » (
Valkh, pp. 219-220;
FEW t. 16, pp. 691-692). On relève
riches talers en 1607 en Suisse dans le canton de Neuchâtel,
richstaller en 1637 dans le canton de Berne (
Tapp. t. 2, p. 129), empr. à une forme alémanique de l'all.
Reichstaler.