RIVET, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. 1. 1260 « broche métallique servant à assembler deux pièces » (
Étienne Boileau, Métiers, 167 ds T.-L.:
rivet que l'on met deseure le[s] manches des coustiaus);
2. 1680 « extrémité du clou qui porte sur la corne quand on a ferré un cheval » (
Rich.).
II. 1. xiiies. [ms.] « liseret de cuir, couture formant bordure autour d'un soulier » (
Jean de Garlande, Dictionarius, éd. A. Scheler, 24 ds
Jahrbuch für roman. und engl. Lit. t. 6, 1865, p. 296:
intercutium:
rivez); 1549
rivet de soulier (
Est., s.v. rive); 1611 (
Cotgr.: The welt of a shooe); 1680 synon. de
tranchefile (
Rich.);
2. 1783 « bord d'un toit terminé par un pignon » (
Encyclop. méthod. Mécan. t. 2, p. 72b);
3. 1842 « cordeau »
tiré au rivet (
Ac. Compl.). I dér. de
river*. II dér. de
rive* « bord »; suff.
-et*. Il est cependant difficile de dire si II 1 est à rattacher à I [notion d'attache solide,
FEW t. 10, p. 413a] ou, ce qui paraît plus probable, à II [notion d'entourage, de bordure]; pour II 2,
cf. FEW, pp. 412a et 413a; II 3 paraît se rattacher à la notion de lisière, de tracé.