RIVERAIN, -AINE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. A. Subst.
1. 1669, août « celui qui a des terres en bordure d'une forêt »
riverains d'une forêt royale (
Ordonnance sur les Eaux et Forêts, titre XXVII, 4 ds
Isambert, Rec. gén. des anc. lois fr., t. 18, p. 285);
2. 1690
les riverains des rivières (
Fur.).
B. Adj.
1. a) 1694 « qui a des droits de seigneurie le long d'une rivière »
les seigneurs riverains (
Ac.);
b) 1771 «
id. au bord d'une forêt »
id. (
Trév.);
2. 1732
héritages riverains (d'une forêt) (
L. Liger, Nouv. Maison rustique d'apr.
FEW t. 10, p. 415b; éd. 1755, Paris, Saugrain, t. 1, p. 805). Dér. de
rivière* au sens de « rive »; suff.
-ain*. Le subst.
riveran « batelier, pêcheur » (1542,
Rabelais, Pantagruel, éd. V.-L. Saulnier, XX, 58, var. M) est à rapprocher de l'a. lyonn. (domaine fr.-prov.)
reveyran «
id. » (1509 d'apr.
FEW t. 10, p. 416b),
Pantagruel ayant été publié à Lyon.