RIQUIQUI, subst. masc. et adj. inv.
Étymol. et Hist. 1. 1789 subst. « eau-de-vie » (
La Femme comme on en voit peu ds
Larch. 1872: une goutte de
riquiqui); 1819 (
Venus à l'encan, p. 27 ds
Fr. mod. t. 16, p. 218);
2. 1866 adj. « mesquin, étriqué » (
Delvau, p. 343:
Avoir l'air riquiqui. Être ridiculement habillée, ou n'être pas habillée à la dernière mode); 1886 (
Nouveau, loc. cit.). Dér. d'un rad. onomat.
rik-, évoquant un bruit sec, un son bref et aigu, qui a servi à former des mots et des loc. exprimant l'exactitude, la justesse, le caractère strict, puis p. ext., la mesquinerie, l'avarice, l'étroitesse (
FEW t. 10, pp. 406-409;
cf. ric-rac). Dans un vaudeville de 1806,
M. Rikiki ou le voyage à Sceaux, de
Frédéric et
Roset, Rikiki: est le n. d'un personnage prétentieux, ridicule et niais.