RIEUR, -EUSE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. a)
Ca 1460 « personne qui rit, est en train de rire » (
G. Alexis, Faintises du monde, 233, éd. A. Piaget et E. Picot, t. 1, p. 86);
b) 1666 expr. (
Molière, Misanthrope, II, 4: les
rieurs sont pour vous); 1690
avoir les rieurs de son côté (
Fur.); 1775
mettre les rieurs de son côté (Ph.-L.
Gérard, Comte de Valmont, éd. 1787, t. 3, p. 457);
2. a) 1636 « personne qui aime à rire, à plaisanter » (
Monet); 1651 (
Scarron, Roman comique, I, 2 ds
Romanciers du XVIIes., éd. A. Adam, p. 534); 1648 adj. (
Id., Relation véritable, 257, éd. M. Cauchie, t. 1, p. 380: la troupe
rieuse);
b) 1793-94 p. ext. « qui indique, annonce la gaité » (
Desmoulins ds
Vx Cordelier, p. 294: un numéro
rieur); 1803 (
Laclos, Éduc. femmes, p. 471: figure
rieuse);
3. a) 1764
mouette rieuse (
Valm., p. 508); 1870 absol.
rieuse (
Privat-
Foc.);
b) 1904
goéland rieur (
Nouv. Lar. ill.). Dér. de
rire1*; suff.
-eur2*.