RIBOULDINGUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1892 « noce, partie de plaisir » (d'apr.
Esn. qui indique que cette date est mal assurée); 1906
riboulzingue « bombance » (d'apr.
Esn.); 1909
pousser la ribouldingue « nocer, faire la fête » (
Intermède des chercheurs et des curieux, LX, 488). Déverbal de
ribouldinguer « faire la noce » (1900 d'apr.
Esn.), mot comp. dont le 1
erélém. semble contenir le dial. (fr.-prov. et Velay)
riboula/reboula « festin à la fin de la moisson » (
reboule*) et le second représente le verbe
dinguer* (
FEW t. 16, p. 702b).
Guir. Lex. fr. Etymol. obsc. 1982, reprenant en fait une hyp. de
Sain. Lang. par., p. 113 et de
Esn., propose d'y voir un dér. de
rebouler/ribouler, forme intensive de
bouler*, propr. « rouler comme une boule », att. dans les parlers du Maine au sens de « vagabonder » (
FEW t. 1, p. 611b), suffixé par
dinguer*. Cette hyp. fait difficulté du point de vue sémantique.