REVOLIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1451 a. norm.
le revollin des arbres « ce que le vent emporte des arbres » (
Aveu de J. de la Houssaie, A.N. P 305, n. ij
cxxiiij ds L.
Delisle, Ét. sur la condition de la classe agric. en Normandie, p. 378) −
ca 1556 à Rouen
revolin au sens de « balle de blé que le vent emporte » (
Discours sur les Pions ds
Rec. de poés. fr. des xveet xvies., t. XI, p. 77); 2. 1609 [1
reéd.] « répercussion du vent, du courant » (
Marc Lescarbot, Hist. de la Nouv. France, II, 518, Tross. ds
Gdf. Compl.). Mot de l'Ouest (v.
Thomas (A.)
Essais 1897, pp. 375-376), comp. de
re- préf. à valeur intensive et d'une forme issue du lat. pop. «
volimen, var. du class.
volumen, v.
volume; à rapprocher de l'a. prov.
revolim « tourbillon » (
Marcabru, Poés. compl., éd. J.M.L. Dejeanne, XIII, 18, p. 54;
cf. aussi
Girart de Roussillon, éd. N. Mary Hackell, 2672), de même étymol.