REVANCHE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1270
revenche « vengeance » (
Marques de Rome, 55 d 2 ds T.-L.);
b) ca 1525 « action de rendre la pareille pour un mal qu'on a reçu, de reprendre sur quelqu'un l'avantage qu'il avait pris sur nous » (
Crétin,
Œuvres, éd. K. Chesney, p. 296, 130);
c) 1539 « seconde partie que joue le perdant dans l'espoir de regagner ce qu'il a perdu » (
Est.);
d) 1588 « action de rendre la pareille pour un bien qu'on a reçu » (
Montaigne, Essais, II, 17, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, t. 1, p. 633);
2. loc. adv. 1619
en revanche (
A. d'Aubigné, Faeneste, III, 21, éd. E. Réaume et de Caussade, t. 2, p. 545); 1797
à charge de revanche (
Sénac de Meilhan, Émigré, p. 1773). Déverbal de
revancher*.