RETROUSSER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1200 « charger à nouveau, recharger un fardeau en croupe » (
Jean Renart,
Escoufle, éd. F. Sweetser, 4463, 4465);
id. (
1reContinuation de Perceval, éd. W. Roach, mss TVD, 11834);
2. a) α) 1530
retroussez vostre robbe (
Palsgr., p. 763b); 1552
se retrousser en parlant d'un vêtement (
Du Bellay, trad.
Eneide, 1. IV[I, 347] ds
Hug.,
s.v. purpurin); 1636
id. « relever le bas de son vêtement » (
Monet, p. 767a); 1671
robe retroussée (
Pomey);
id. retroussé « qui a relevé le bas de son habit » (
id.);
β) 1666
barbe bien retroussée (
Furetière, Roman bourgeois, éd. Colombey, p. 29);
b) 1558
ventre retroussé (
Du Bellay,
Divers jeux rustiques, éd. V. L. Saulnier, XXX, 49-50, p. 105); 1636
nez retroussé (
Voiture, lettre 93 ds
Œuvres, éd. A. Ubicini, t. 1, pp. 281-282);
c) 1561 vén.
chiens retroussez « dont la partie arrière est plus haute que le quartier de devant » (
Du Fouilloux, Vénerie, VI, éd. Paris, Cl. Cramoisy, 1628, p. 6); 1762
flancs retroussés (d'un cheval) (
Ac.);
d) 1866 grav.
retrousser la planche (M.
Lalanne, loc. cit.). Dér. de
trousser*; préf.
re-*.