RETRAITER, verbe trans.
Étymol. et Hist. I. 1549 (
Est.:
Retraicter et reueoir, ou reuisiter); 1636
retraiter « traiter de nouveau (un sujet) » et « réviser (un texte) » (
Monet); 1690 (
Fur.:
Retraitter. Traitter une seconde fois).
II. 1819 (
Boiste:
Retraiter, donner la pension de retraite). I dér. de
traiter*; préf.
re-*
. Cf. dès le
xiies.
retraitier « raconter » 1174-76 (
Guernes de Pont-Sainte-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 4229) −
xives. ds
Gdf. II dér. de
retraite1*; préf.
re-*.
Cf. retraiter « retirer (des troupes) »
xves. (G.
Cousinot, Geste des nobl. Fr., ch. CXXV, Vallet ds
Gdf.: Qui le pont de Mehung avoit passé et en Solloingne
avoit retraitté sa compaignie) et au fig.
se retraire « se retirer » av. 1649 (
Vauq. des Yvet.,
Œuvr. poet., Adieu d'Amynthe et de Clorice, p. 41, éd. 1854,
ibid.).