RETORS, -ORSE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1200-20
retort « tordu, recourbé » (
Pseudo-Turpin, éd. F. Wulff, I, p. 17, 28-29: grant baston
retort);
2. 1
erquart
xiiies. « qui a été retordu » (
Reclus de Molliens, Miserere, éd. A. G. van Hamel, CXXII, 7: fil
retuers);
ca 1256 (
Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, éd. L. Landouzy et R. Pépin, p. 74: fil de lainne
retors); 1904 subst. « fil obtenu par retordage » (
Nouv. Lar. ill.);
3. 1740 « fin, rusé, artificieux » (
Voltaire, Lettre à Frédéric II, 20 juill. ds
Œuvres, éd. 1880, t. 35, p. 484: le plus
retors et le plus hardi libraire du pays); 1756 subst. (
Vadé, Les Racoleurs, p. 23: vlà la Ramée qui vient: c'est un
r'tort dans la parole); 1798
retors subst. (
Ac.). Anc. part. passé de
retordre*.