RESTAURER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 2
emoit.
xes.
restaurar « remettre en bon état, guérir » (
Saint-Léger, éd. J. Linskill, 181: La labia li
ad restaurat) − 1458 (
Arnoul Gréban, Myst. de la Passion, éd. O. Jodogne, 14422);
ca 1140
restorer « remettre en état, reconstruire » (
Geffrei Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 932: Icest [ida] duze ans regnad E Baenbur[c] bien
restorad); 1680
restaurer « rétablir une œuvre d'art » (
Rich.);
2. 1155
restorer « remettre en vigueur (un tribut) » (
Wace, Brut, éd. I. Arnold, 3265); spéc. av. 1825 « remettre sur un trône (les Stuarts, en Angleterre) » (
P. L. Cour., Piece diplomatique ds
Littré);
3. 1216
restorer « rétablir la vigueur par la nourriture » (
Robert de Clari, Constantinople, éd. Ph. Lauer, § 17, 6, p. 16); 1819
se restaurer « reprendre des forces en mangeant » (
Boiste). Empr. au lat.
restaurare « rebâtir, réparer, refaire » et « reprendre, renouveler ».