RESSOURCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1175
resourse « secours » (
Chronique Ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 20165); 1422 « recours utilisé pour faire face à une situation difficile » (
A. Chartier, Quadrilogue invectif, éd. E. Droz, p. 58);
2. 1377 (en fauconnerie) « remontée de l'oiseau après un mouvement de descente » (
Gage de La Buigne, éd. A. Blomqvist, 9552); 1920 « manœuvre de redressement d'un avion » (
A. Laine, Dict. de l'aviation, p. 327 ds
Quem. DDL t. 16);
3. 1558 « moyens pécuniaires d'existence » (
Du Bellay, Les regrets, éd. H. Chamard, t. 2, p. 99);
4. a) 1588 « capacité physique de fournir un nouvel effort » (
Montaigne, Essais, éd. P. Villey et V. L. Saulnier, p. 900);
b) 1687 « forces de l'esprit, du caractère » (
Bossuet, Louis de Bourbon ds
Littré); 1718
homme plein de ressources (
Ac.); 1740
homme de ressource (
ibid.);
5. 1779 « possibilités d'expression de la langue » (
d'Alembert, Éloge de Girard ds
Œuvres, t. 3, p. 361). Part. passé fém. subst. de l'a. verbe
ressourdre « ressusciter » (fin
xes.
Passion, 336 ds T.-L.), « relever, secourir » (
ca 1135,
ibid.), « se rétablir (d'animaux malades) » (1376,
Modus et Ratio, éd. G. Tilander, 54, 50), du lat.
resurgere « se relever », « se rétablir, se ranimer », « ressusciter ».