RESCRIT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1265
rescrit « réponse à un impétrant » (
Livre de jostice et de plet, éd. Rapetti, p. 14:
rescrit ne vaut riens [...] s'il ne fet mention de la digneté);
2. déb.
xives.
rescris « lettre du pape portant décision sur un point de droit; ordonnance, décret du roi, de l'empereur » (
De droit et de justice, éd. A. J. Marnier à la suite du
Conseil de Pierre de Fontaines, p. 482: Li apostoiles puet donner letres, ce est
rescris ès choses qui apartiennent à seinte Église, et li empereur, li roi et li prince ès choses séculers);
3. 1681 dr. romain « réponse de l'empereur aux questions adressées par les gouverneurs, les magistrats » (
Bossuet,
Discours sur l'histoire universelle, p. 99). Empr. au lat. d'époque impériale
rescriptum « réponse écrite; en partic.: réponse écrite de l'empereur portant décision sur un point de droit et ayant force de loi », part. passé subst. de
rescribere « écrire en réponse; répondre (par un rescrit, en parlant de l'empereur) », dér. de
scribere « écrire », préf.
re- (
re-*), v.
récrire.