RESCRIPTION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1283
rescrission « chose récrite ou écrite après coup, surcharge d'écriture (sur un document officiel) » (
Ph. De Beaumanoir,
Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, § 1082: par toutes teles
rescrissions);
2. 1307
rescription « réponse par écrit » (doc. d'Ypres cité par R.
Mantou ds
B. de la Commission Royale de Topon. et Dialectol., t. 51, p. 187); 1340
rescripcion (
Miracle de l'abbeesse grosse, 295 ds
Mir. ND par personnages, éd. G. Paris et U. Robert, t. 1, p. 68);
3. 1555 « mandement, ordre écrit que l'on donne pour toucher une somme » (B.
de Monluc,
Lettres, éd. A. de Ruble, t. 4, p. 52);
4. 1795 « billet d'état substitué à l'assignat » (d'apr.
Frey, p. 242); 1796 (
Arrêté du Directoire exécutif,
loc. cit.). Empr. au lat. d'époque impériale
rescriptio « réponse écrite de l'empereur donnant sa décision, rescrit », dér. de
rescribere (
cf. rescrit).