RESCINDER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1406 « alléger, réduire (en retranchant) » (
Lettre de Charles VI, 18 août ds
Ordonnances des Rois de France, t. 9, p. 127: avons
restindée [
sic] et moderée ladite charge, et ramenez noz ditz Conseillers à certain nombre); 1411 « retrancher, ôter » (
Coutumes de l'Anjou et du Maine, éd. C. J. Beautemps-Beaupré, t. 1, p. 527 ds
Delb. Notes mss: que le don ne excede la tierce partie, car s'il excede, il [...] seroit
rescindé);
2. 1460-66 dr. « casser, annuler » (
Martial d'Auvergne,
Arrêts d'Amour, III, éd. J. Rychner, p. 21: [le contrat] ne devoit estre
recindé); 1466 (
Renonciation faite par Jean, comte de Nevers, 22 mars ds
Mém. de Ph. de Comines,
Preuves, éd. Lenglet Du Fresnoy, t. 2, 1747, p. 587:
rescindons et annullons lesdits bail et transport). Empr. au lat.
rescindere « séparer en déchirant ou coupant, rompre; casser, annuler », dér. de
scindere (
scinder*), préf.
re- (
re-*).