REQUINT, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. 1371
rerequint denier (
Lailli. Liquidation, L.C. de D. [
Le Clerc de Douy,
Gloss. du duché d'Orléans] ds
La Curne: le quint et
rerequint denier); 1456
arriere-quint (
Lettre de Charles VII, 30 janv. ds
Ordonnances des Rois de France, t. 14, p. 371: quints,
arriere-quints); 1478
rerequint (
Don fait à Antoine, juillet,
ibid., t. 18, p. 469: servitutes et
rerequintz).
II. 1430
requint denier (
Vente de la terre d'Yssi, L. C. de D. ds
La Curne,
s.v. quint: le quint et
requint denier); 1470
requins plur. (L.
de La Trémoille,
Archives d'un serviteur de Louis XI, p. 33 ds
Fonds Barbier: quins,
requins). I comp. de
r(i)ere, préf. à valeur réitérative issu du lat.
retro, et de l'a. fr.
quint « droit équivalent au cinquième du prix d'un fief, que l'on payait au seigneur quand on revendait un fief relevant de sa mouvance » (d'abord
quint denier, 1283,
Ph. de Beaumanoir,
Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, § 767),
cf. lat. médiév.
retroquintum (1389 ds
Du Cange,
s.v. quintum3). II issu de
rerequint par haplologie.