REPOUSSOIR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1429
repoussouer « refouloir » (
Compte de Jeh. Hillaire, Forteresse, Arch. mun. Orléans ds
Gdf. Compl.);
b) 1549 « cheville qui sert à faire sortir un clou ou une autre cheville » (
Est.);
c) 1676 « ciselet des sculpteurs » (
Félibien, p. 722);
d) 1770 « pièce qu'on pousse pour faire sonner une montre à répétition » (
Voltaire,
Lettre à Mmed'Argental, 7 déc. ds
Littré);
e) 1858 « ciselet servant au repoussé des métaux » (
Chesn. t. 2);
2. 1762 peint. « nom donné aux tons vigoureux placés au devant d'un tableau pour faire paraître les autres plus éloignés » (
Ac.);
3. 1765 « personne ou chose qui en fait valoir une autre par contraste » (
Diderot,
Salon, X, p. 298 ds
Brunot t. 6, 1, 2, p. 767); 1920 « personne très laide, ou dont l'aspect, la tenue font qu'on s'écarte d'elle » (
Toulet,
loc. cit.). Dér. de
repousser1*; suff.
-oir*.