REPOS, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1100
remanoir en repos « (en parlant d'un pays) être dans une période calme, exempte de troubles » (
Roland, éd. J. Bédier, 600);
b) ca 1120 (
Benedeit, St Brendan, éd. I. Short et B. Merrilees, 350: L'espirit en vait en paraïs
En grant repos u Deus l'at mis); 1561
repos éternel (
J. Grévin, Pastorale ds
Théâtre, éd. R. Pinvert, p. 225);
c) ca 1160 « action de se reposer (d'une personne) » (
Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 1435);
2. 1564 « période pendant laquelle une terre n'est pas cultivée » (
Indice et rec. universel de tous les mots principaux des livres de la Bible, f
o291 r
o);
3. 1647 phys. « absence de mouvement » (
Descartes, Principes, 2
epart., 25, éd. Adam et Tannery,
Œuvres, t. 9, p. 76);
4. a) 1668 « césure, pause indiquée par le sens » (
Boileau, Art poétique, I, éd. Ch. H. Boudhors, p. 84);
b) 1688 mus. « effet produit par une cadence parfaite qui termine une phrase musicale » (
Miege);
5. 1812
repos! « dans l'armée, commandement indiquant la fin d'un exercice » (
Mozin-
Biber). Déverbal de
reposer2*.