REPAIRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « retour » (
Roland, éd. J. Bédier, 2801: li
repaires ert grefs);
2. a) ca 1100 « domaine, habitation, lieu où l'on revient après une absence » (
ibid., 51: sun meillor
repaire);
b) 1121-34 « lieu de refuge des bêtes sauvages » (
Philippe de Thaon,
Bestiaire, éd. E. Walberg, 402);
c) 1653 « lieu de refuge, de réunion d'individus dangereux » (
Vaugelas,
Quinte-Curce, de la vie et des actions d'Alexandre le Grand, l. VII, 5, p. 537: ce
repaire de traistres);
3. 1552 « fiente de certains animaux » (
Rabelais,
Quart livre, chap. 67, éd. R. Marichal, p. 270). Déverbal de
repairer*. V. aussi
repère.