RENVERSEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1478 « action de renverser, de se renverser; résultat de cette action » (
Le Guidon en fr., trad. de N. Panis ds
Sigurs, p. 72);
cf. 1520 (
ibid., trad. de Maistre J. Falcon, C,
ibid., p. 413: Le
renversement des palpebres est separation et division d'icelles); 1541 fig.
un tel renversement de toutes choses (
Calvin,
Inst., 916 ds
Littré);
2. 1656 « action de jeter le désordre dans; état de ce qui est ainsi bouleversé »
le renversement de cette doctrine (
Pascal,
Provinciales, éd. L. Lafuma, IV, p. 387);
3. 1658-62 « action d'intervertir » ici fig.
le renversement continuel du pour et du contre (
Id.,
Pensées, éd. citée, n
o93, p. 511); en partic. 1703 mus. (
Brossard);
4. 1859 mar. (
Bonn.-
Paris,
s.v. reversement);
5. 1894 gymn. (
Renard,
loc. cit.);
6. 1915 psychanal. (
Freud,
Pulsions et destins des pulsions d'apr.
Lapl.-
Pont.);
7. 1918 aviat.
un renversement sur l'aile (
Déchelette,
Arg. poilus, p. 182). Dér. de
renverser*; suff.
-ment1*.