RENON, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1874 « acte par lequel on renonce » (
Patois de Liège ds
B. de la sté Liégeoise de litt. wall., 2
esérie, t. 2, p. 333: J'ai envoyé un
renon à mon locataire, j'a-t-èvoï on r'non a m' lôcataire. Dites: J'ai donné congé à mon locataire); spéc. 1880 « congé de bail ou de fermage donné par le preneur ou le bailleur » (
Vocabulaire des agriculteurs, ibid., t. 7, p. 163). Déverbal de
renoncer (1874: Ja r'noncî m'lôcataire,
Patois de Liège, loc. cit.); (
cf. a. fr.
renonç, ca 1220 « action de renoncer à quelque chose » (H.
de Valenciennes,
Continuation Conquête de Constantinople, 648 ds T.-L.);
ca 1260 « réponse négative » (
Menestrel de Reims, 108,
ibid.).