RENIFLER, verbe
Étymol. et Hist. 1. 1530 intrans. « aspirer bruyamment par le nez » (
Palsgr., p. 724a); 1755 fig. « marquer de la répugnance pour » (
Saint-
Simon, 34, 142 ds
Littré);
2. 1767 trans. « aspirer par le nez, sentir » (
Volt.,
Dict. phil. Epopée, Milton ds
Littré). Dér., à l'aide du préf.
re-* marquant le renforcement, de l'a. fr.
nifler «
id. » (1
remoit.
xives. [date ms.]
Dial. de S. Grég., ms. Evreux, f
o60
bds
Gdf. − 1660
Oudin Fr.-Esp. qui le qualifie de vx), qui subsiste dans les pat. (v.
FEW t. 7, p. 123), d'un rad. onomat.
niff.- imitant le bruit qu'on fait en reniflant, le
n- évoquant la résonance nasale, le
-f le bruit de l'aspiration.