RENFORT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1340 « enchère » (
Arch., JJ 72, f
o227 r
ods
Gdf.);
2. a) 1408-09
renforch « doublure » (doc. du Hainaut,
ibid.);
b) 1432-33
renffort « aideau, faux panneau » (doc. de Tournai,
ibid.);
3. ca 1480
renffort « aide (en parlant de gens adjoints à une troupe) » (
Mistère du Viel Testament, éd. J. de Rothschild, t. 4, p. 291, 33738);
4. a) 1534
renfort de potages (
Rabelais,
Gargantua, éd. R. Calder, M. A. Screech et V.-L. Saulnier, chap. 35, p. 261, 70); 1670
pour renfort de potage « par surcroît » (
Molière,
Bourgeois gentilhomme, III, 3);
b) 1534
à grand renfort de... (
Rabelais,
op. cit., chap. 1, p. 23, 66-67);
c) 1666-67
renfort de joie (
La Fontaine,
Contes,
Gageure ds
Œuvres, éd. H. Régnier, t. 4, p. 323, 288). Pour
renforç, subst. verbal de
renforcer*.
Cf. mil.
xves.
renforce « corps de réserve » (
Mystère du siège d'Orléans, 9236 ds
Gdf.).