RENDEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xiies.
rendement de graces (
Sermons St Bernard, 44, 4 ds T.-L.) −
xives., J.
Goulain,
Ration., Richel. 437 ds
Gdf.;
2. a) 1832 « produit de l'affinage du sucre » (Sully
Brunet,
Considér. sur le syst. colonial, p. 113);
b) 1846
rendement des terres arables (
Proudhon,
Syst. contrad. écon., t. 1, p. 72);
c) 1846
rendement des capitaux (
Id.,
ibid., p. 47);
d) 1870 « effet utile d'une machine » (
Littré);
e) 1885
rendement industriel ou mécanique d'une dynamo (H.
Fontaine,
Électrolyse, p. 41);
3. 1905
rendement de l'ouvrier (
Haton de La Goupillière,
Exploitation mines, p. 395). Dér. de
rendre*; suff.
-ment1*; en a. fr. le mot est att. une fois au sens de « action de se rendre à l'adversaire » (1213,
Faits des Romains, éd. Flutre et Sneyders de Vogel, p. 684, 10), sens repris dans
Est. 1538,
s.v. reddo,
Est. 1549,
Nicot 1606,
Stoer,
Le Gd dict. fr.-lat., 1625, où
rendement est glosé
redditio.